Traitements du cancer de l’ovaire
Votre équipe de soins élaborera un plan de traitement juste pour vous. Ce plan sera basé sur votre état de santé et sur des renseignements propres au cancer. Ce que vous souhaitez est également important au moment de la planification du traitement.
Les traitements offerts pour le cancer de l'ovaire sont aussi utilisés pour le cancer de la trompe de Fallope et pour le cancer péritonéal primitif. Ces cancers apparaissent dans les mêmes types de tissus que le type de cancer de l'ovaire le plus commun. Aussi, ils sont stadifiés et traités de la même manière, mais ils sont beaucoup plus rares.
Quand votre équipe de soins décide quels traitements vous proposer pour le cancer de l’ovaire, le cancer de la trompe de Fallope ou le cancer péritonéal primitif, elle prend en considération les éléments suivants :
- le type de cancer;
- le stade du cancer;
- le grade du cancer;
- les effets secondaires possibles;
- votre âge;
- votre état de santé global;
- tout problème médical que vous avez;
- votre mode de vie et ce que vous préférez ou voulez.
La chirurgie et la chimiothérapie sont les principaux traitements du cancer de la vessie de stade 4. D'autres traitements sont parfois utilisés, comme le traitement ciblé, la radiothérapie et l'hormonothérapie. On a rarement recours à l’immunothérapie.
Types de traitement ciblé@(headingTag)>
Différents types de traitements ciblés sont utilisés pour le cancer de l'ovaire, le cancer de la trompe de Fallope et le cancer péritonéal primitif.
Inhibiteurs de l’angiogenèse@(headingTag)>
L’angiogenèse est la formation de nouveaux vaisseaux sanguins. Puisqu'une tumeur doit fabriquer de nouveaux vaisseaux sanguins pour croître, les médicaments antiangiogéniques tentent de couper l’apport en sang de la tumeur en l’empêchant de former de nouveaux vaisseaux sanguins.
Le bévacizumab (Avastin) est un inhibiteur de l’angiogenèse pour les cancers avancés ou récidivants. Si vous avez un cancer de l’ovaire, un cancer de la trompe de Fallope ou un cancer péritonéal primitif avancé, on pourrait vous administrer du bévacizumab une fois que le cancer aura réagi à la chimiothérapie avec un médicament à base de platine, comme le carboplatine ou le carboplatine. Si vous avez un cancer récidivant qui n'a pas réagi à la chimiothérapie, du bévacizumab peut être associé à des agents chimiothérapeutiques pour améliorer son fonctionnement. Le bévacizumab est administré par voie intraveineuse (par IV) toutes les 2 ou 3 semaines.
Inhibiteurs de la PARP@(headingTag)>
La poly(ADP-ribose) polymérase (PARP) est une enzyme qui aide à réparer les dommages causés à l’ADN. Les inhibiteurs de la PARP bloquent cette enzyme, de sorte que les cellules cancéreuses deviennent incapables de réparer leur ADN et sont ainsi condamnées à mourir.
Des inhibiteurs de la PARP peuvent être employés pour un cancer de l’ovaire, un cancer de la trompe de Fallope et un cancer péritonéal primitif qui est avancé ou récidivant. Ils pourraient vous être offerts si le cancer a réagi à la chimiothérapie avec un médicament à base de platine, comme le carboplatine ou le carboplatine. Les inhibiteurs de la PARP sont employés comme traitement d’entretien pour prévenir toute récidive du cancer. Les inhibiteurs de la PARP administrés peuvent comprendre les suivants :
- L’olaparib (Lynparza) peut vous être offert si vous êtes porteuse d’une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2 ou si votre test de déficit de recombinaison homologue s'avère positif, ce qui signifie que les cellules cancéreuses ont de la difficulté à réparer les dommages à l'ADN et que la tumeur sera plus sensible aux inhibiteurs de la PARP. On le prend habituellement deux fois par jour, par voie orale (par la bouche).
- On peut aussi vous proposer du niraparib (Zejula). Vous n'avez pas à être porteuse d’une mutation d'un gène BRCA ou à avoir un test de déficit de recombinaison homologue positif pour prendre ce médicament. On le prend habituellement deux fois par jour, par voie orale (par la bouche).
Effets secondaires du traitement ciblé@(headingTag)>
Les effets secondaires du traitement ciblé dépendent surtout du type de médicament ou d’association médicamenteuse, de la dose, de la façon de l’administrer et de l'état de santé global. Avisez votre équipe de soins si vous éprouvez des effets secondaires que vous croyez liés au traitement ciblé. Plus tôt vous signalez un problème, plus rapidement on pourra vous dire comment aider à le traiter.
Demandez à votre médecin ou à votre pharmacien les effets secondaires qui sont possibles.
Apprenez-en davantage sur le traitement ciblé@(headingTag)>
Apprenez-en davantage sur le traitement ciblé. Afin de prendre les bonnes décisions pour vous, posez des questions sur le traitement ciblé à votre équipe de soins.
Les renseignements sur des médicaments précis changent régulièrement. Apprenez-en davantage sur les sources d’information sur les médicaments ainsi que sur les sites où vous pouvez obtenir des renseignements sur des médicaments particuliers.
Inhibiteurs de point de contrôle immunitaire@(headingTag)>
Le type de médicament immunothérapeutique administré pour traiter le cancer de l’ovaire, le cancer de la trompe de Fallope et le cancer péritonéal primitif est appelé inhibiteurs de point de contrôle immunitaire.
Le système immunitaire se retient habituellement d’attaquer les cellules normales en se servant de protéines spécifiques appelées points de contrôle. Les points de contrôle ralentissent ou stoppent une réaction immunitaire. Les cellules dans les ovaires, les trompes de Fallope ou le péritoine ont parfois recours à ces points de contrôle pour se cacher et éviter d’être attaquées par le système immunitaire. Les inhibiteurs du point de contrôle immunitaire bloquent les protéines spécifiques des points de contrôle, permettant ainsi aux cellules immunitaires, appelées cellules T, d’attaquer et de détruire les cellules cancéreuses.
On peut proposer des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire si le cancer présente certains changements génétiques connus sous le nom de forte instabilité des microsatellites (MSI-H) ou de déficience du système de réparation des mésappariements de l'ADN (dMMR).
Si le cancer présente l'une ou l'autre de ces caractéristiques, on peut avoir recours aux inhibiteurs de point de contrôle immunitaire qui suivent :
- pembrolizumab (Keytruda);
- dostarlimab (Jemperli).
Il est possible que ces médicaments immunothérapeutiques ne soient pas couverts par tous les régimes d’assurance provinciaux ou territoriaux. Votre médecin ou votre équipe de soins vous indiquera comment accéder à ce traitement et vous dira de quelle manière il peut vous être profitable.
Effets secondaires de l’immunothérapie@(headingTag)>
Les effets secondaires de l’immunothérapie dépendent surtout du type de médicament ou d’association médicamenteuse, de la dose, de la façon de l’administrer et de l'état de santé global. Avisez votre équipe de soins si vous éprouvez des effets secondaires que vous croyez liés à l’immunothérapie. Plus tôt vous signalez un problème, plus rapidement on pourra vous dire comment aider à le traiter.
Les effets secondaires courants de l'immunothérapie pour le cancer de l’ovaire, le cancer de la trompe de Fallope et le cancer péritonéal primitif peuvent comprendre les suivants:
-
symptômes pseudo-grippaux, comme la fièvre et les frissons;
-
problèmes de peau, dont la rougeur, les éruptions cutanées, les démangeaisons et la sécheresse;
Apprenez-en davantage sur l’immunothérapie@(headingTag)>
Apprenez-en davantage sur l’ immunothérapie. Afin de prendre les bonnes décisions pour vous, posez des questions sur l’immunothérapie à votre équipe de soins.
Les renseignements sur des médicaments précis changent régulièrement. Apprenez-en davantage sur les sources d’information sur les médicaments ainsi que sur les sites où vous pouvez obtenir des renseignements sur des médicaments particuliers.
Planification des visites de suivi@(headingTag)>
N’attendez pas au prochain rendez-vous prévu pour signaler tout nouveau symptôme et tout symptôme qui ne disparaît pas. Avisez votre équipe de soins si vous avez ce qui suit :
- douleur aux jambes, au bas du dos, au bassin ou à l’abdomen;
- enflure à l’abdomen;
- changement du transit intestinal;
- ballonnements, nausées ou vomissements accrus;
- perte de poids.
Puisque le risque de réapparition (récidive) du cancer de l’ovaire est plus élevé au cours des cinq années qui suivent le traitement, un suivi étroit est nécessaire durant cette période. Vous aurez besoin de soins de suivi pour le cancer de la trompe de Fallope et le cancer péritonéal primitif, qui ressemblent tous deux beaucoup au cancer de l'ovaire. Ces cancers apparaissent dans les mêmes types de tissus que la plupart des cancers de l’ovaire et sont traités de la même manière, mais ils sont beaucoup plus rares.
Les visites de suivi après le traitement d’un cancer de l’ovaire, d'un cancer de la trompe de Fallope et d'un cancer péritonéal primitif ont habituellement lieu :
- tous les 3 à 4 mois pendant les 2 ou 3 premières années après la fin du traitement initial;
- tous les 4 à 6 mois pendant les trois années suivantes, puis une fois par année par la suite.
Déroulement des visites de suivi@(headingTag)>
Lors d’une visite de suivi, votre équipe de soins vous pose habituellement des questions sur les effets secondaires du traitement et sur votre capacité d’adaptation.
Il est possible que votre médecin vous fasse passer un examen physique en:
- procédant à un examen pelvien;
- palpant votre cou, votre abdomen et vos jambes à la recherche de signes d’enflure;
- palpant les ganglions lymphatiques de vos aines.
Des examens sont souvent effectués dans le cadre du suivi. Vous pourriez recevoir ceux-ci :
Tests de dosage des marqueurs tumoraux@(headingTag)>
On peut faire un dosage des marqueurs tumoraux pour surveiller la réaction au traitement. Une hausse du taux d’un marqueur tumoral peut signifier que le cancer est réapparu (récidive). Selon le type de cancer, le médecin peut prescrire des analyses pour différents marqueurs tumoraux :
- antigène tumoral 125 (CA 125);
- alpha-fœtoprotéine (AFP);
- gonadotrophine chorionique humaine (HCG ou ß-HCG);
- antigène carcinoembryonnaire (ACE).
Analyses biochimiques sanguines@(headingTag)>
On peut effectuer des analyses biochimiques sanguines pour évaluer le fonctionnement de certains organes. On peut aussi y avoir recours pour détecter des anomalies pouvant indiquer que le cancer s’est propagé à certains organes.
On peut faire une formule sanguine complète (FSC) pour vérifier la présence d’une anémie causée par un saignement prolongé, en particulier si le cancer s’est propagé à l’intestin grêle ou au gros intestin.
Examens d’imagerie@(headingTag)>
On peut prescrire les examens d’imagerie suivants afin de vérifier la réaction au traitement ou de chercher la cause de nouveaux symptômes :
Si le cancer est réapparu, votre équipe de soins discutera avec vous afin de planifier votre traitement et vos soins.
Apprenez-en davantage sur le suivi@(headingTag)>
Voici des questions que vous pouvez poser aux membres de l’équipe de soins au sujet du suivi après le traitement d’un cancer. Choisissez celles qui s’appliquent à votre cas et ajoutez-y vos propres questions. Il peut être utile d’apporter cette liste lors de votre prochain rendez-vous afin d’y écrire les réponses.
- Comment sont planifiées les visites de suivi?
- À quelle fréquence se déroulent les visites de suivi auprès du spécialiste du cancer?
- Qui est responsable des visites de suivi?
- En quoi consiste une visite de suivi?
- Quels tests sont effectués régulièrement? À quelle fréquence?
- Y a-t-il des symptômes qui doivent être signalés immédiatement? Qui dois-je appeler?
- Qui peut m’aider à faire face aux effets secondaires à long terme du traitement?
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