
Notre stratégie de recherche

Notre vision de la recherche
Notre vision de la recherche est de financer un portefeuille réfléchi de projets de recherche de haut niveau considérés comme excellents du point de vue scientifique, améliorant les résultats liés au cancer et tenant compte des meilleures occasions de progrès.
Forts d’un héritage de 75 ans de financement de projets de recherche remarquables et à titre de plus important organisme de bienfaisance dédié au cancer au Canada, nous occupons une position privilégiée pour susciter des progrès qui changeront des vies et qui profiteront à toutes les personnes au pays.

Nos principes de base @(Model.HeadingTag)>
Nos objectifs d’ici 2040 @(Model.HeadingTag)>
On peut prévenir environ quatre cas de cancer sur dix par l’adoption d’un mode de vie sain et de politiques qui protègent la santé de la population canadienne.
Le taux de nouveaux cas de cancer diminue chaque année depuis 2011, en partie grâce à des politiques, des pratiques et des interventions fondées sur des données probantes qui favorisent une vie saine et l’accès au dépistage, lequel permet de détecter le cancer avant qu’il n’apparaisse. Par la recherche sur les nouvelles façons de réduire le risque de cancer et de le détecter avant ses premiers signes, nous nous appuyons sur les progrès accomplis pour faire reculer davantage le taux d’incidence du cancer.
À l’heure actuelle, les stratégies de prévention et de détection précoce ne sont pas en place de manière équitable à travers le pays. Pour prévenir efficacement le cancer, il faudra également renforcer les capacités et élaborer de nouvelles stratégies adaptées aux nombreux environnements et groupes distincts qui constituent la population canadienne actuelle, toujours en croissance.Au cours des quatre dernières décennies, nous avons assisté à des déclins notables des taux de mortalité, tous cancers confondus, en partie grâce à notre capacité accrue de détecter les cancers à un stade précoce.
À titre d’exemple, la majorité des cas de cancer du sein et de la prostate, c’est-à-dire deux des types de cancer les plus fréquents, sont désormais diagnostiqués au stade 1 ou 2. Cela a entraîné des diminutions de la mortalité de l’ordre de 46 % pour le cancer du sein et de 50 % pour le cancer de la prostate depuis leurs sommets respectifs, soit en 1986 et en 1995.
Mais ces gains au chapitre du diagnostic précoce ne sont pas également observables dans toutes les communautés ou pour tous les types de cancer. Les personnes qui font face à certains cancers, notamment ceux du cerveau, de l’œsophage, du foie, du poumon, du pancréas et de l’estomac, reçoivent souvent leur diagnostic plus tard, du fait que leurs symptômes ne sont pas nécessairement détectables au début de la maladie. Ces cancers sont souvent détectés lorsqu’ils ont commencé à se propager, ce qui les rend beaucoup plus difficiles à traiter. Même dans le cas des cancers qui peuvent être découverts à leurs débuts, comme ceux du sein et de la prostate, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer le dépistage et le diagnostic, et ainsi prévenir des décès tout en améliorant la qualité de vie des personnes atteintes de ces maladies au Canada.
D’autres facteurs complexes ont une influence sur le moment où l’on détecte un cancer, dont l’accès en temps opportun à des soins et des services de santé appropriés, de même que la disponibilité de programmes de dépistage et le niveau de participation à ces programmes. Pour toutes ces raisons, réduire le nombre de personnes qui reçoivent un diagnostic de cancer lorsque la maladie est à un stade plus avancé constitue un défi de taille, mais d’une importance vitale.
Le nombre croissant de personnes qui sont ou ont été atteintes d’un cancer au Canada a eu pour effet d’intensifier la recherche sur la survie au cancer et a donné lieu à des études en vue de trouver des solutions pour améliorer la qualité de vie. Notre compréhension de la biologie du cancer s’est développée, tout comme notre capacité à fournir des traitements plus précis et plus efficaces, avec moins d’effets secondaires. Ces progrès sont manifestes aussi bien pour les piliers du traitement contre le cancer, c’est-à-dire la chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie, que pour les approches relativement nouvelles, comme l’immunothérapie et la thérapie par radioligand.
Nous devons continuer à aller de l’avant et à mettre au point de nouveaux traitements, plus précis, pour éviter que des personnes meurent du cancer. Et il nous faut aussi découvrir des moyens de réduire les effets secondaires indésirables des traitements, de sorte que les gens puissent vivre longtemps et en bonne santé.
Cette nécessité nous propulse dans une ère nouvelle, en nous amenant à changer notre façon de mener la recherche dans le domaine de la santé pour en maximiser l’impact. Cela consiste notamment à prioriser la recherche sur la mise en œuvre, les études coût-efficacité, l’application et la mobilisation intégrées des connaissances, ainsi que l’implication des personnes atteintes de cancer et du public en tant que partenaires du processus scientifique.
Parallèlement, nous devons investir dans la recherche sur les services de santé et l’économie qui profite à toutes les personnes et à toutes les communautés au Canada, en favorisant des approches rentables et en démontrant la pertinence de leur adoption par le système de prévention et de soins contre le cancer. Nous nous emploierons à faire en sorte que toutes les personnes vivant au Canada puissent bénéficier des meilleures stratégies de prévention, des percées scientifiques et des modèles de soins disponibles.
Notre approche intégrée @(Model.HeadingTag)>
Pour générer un impact et atteindre nos objectifs, nous jumelons la recherche et l’action de manière à répondre directement aux besoins changeants de toutes les communautés. Nous déploierons des approches transversales pour orienter la recherche que nous finançons, en faisant en sorte qu’elle soit davantage en phase avec les personnes qui ont besoin de nous et que ses résultats engendrent plus rapidement un impact concret sur des vies.
Voici quelques-unes de nos approches intégrées.En tant que partenaire dans la recherche, nous repenserons la relation bailleur de fonds-chercheur et allons améliorer et accroître les possibilités dans l’intérêt mutuel. Par exemple, nous rehausserons le profil des chercheurs financés par la SCC grâce à des événements de réseautage, et faciliterons la collaboration et le dialogue entre les chercheurs, les personnes atteintes de cancer, le public et les donateurs. Nous continuerons de mobiliser le milieu de la recherche pour des rôles de conseillers et d’examinateurs, et allons intensifier nos efforts pour promouvoir les divers chercheurs que nous finançons et faire connaître leurs réalisations par des histoires qui intéressent et interpellent la population en général.

Christine Qiong Wu, participante du programme des évaluateurs patients/survivants/aidants de la SCC
Évaluation des progrès @(Model.HeadingTag)>
À quoi le succès ressemble-t-il?
En plus d’atteindre nos quatre objectifs (prévenir, détecter, soigner et promouvoir), nous transformerons la recherche afin d’en maximiser l’impact :
- en impliquant judicieusement les patients, les aidants et les survivants dans toutes les facettes de la recherche, soit de l’établissement des priorités à la participation aux études de recherche et à l’évaluation des résultats;
- en disposant d’un portefeuille de recherche sur le cancer qui est en phase avec les patients et le système de santé, et bien positionné pour apporter des changements valables aux politiques, pratiques et programmes de lutte contre le cancer;
- en bâtissant une communauté de recherche associée à la SCC qui est productive, collaborative et bienveillante, qui reflète et met à profit la diversité canadienne et qui inclut de façon pertinente les patients, les aidants, les survivants et les partenaires, de la conception à la mise en œuvre;
- en créant des partenariats diversifiés et efficaces, qui aident à accroître le spectre, la portée et le rayonnement de la recherche financée par la SCC et ses partenaires;
- en soutenant un portefeuille d’innovations radicales dont le but est d’améliorer l’expérience de cancer.