Pronostic et survie pour le cancer de l’utérus
Le pronostic est l’acte par lequel le médecin évalue le mieux comment le cancer vous affectera et comment il répondra au traitement. La survie correspond au pourcentage de personnes atteintes d’une maladie qui vivent encore à un moment spécifique après avoir reçu leur diagnostic. Le pronostic et la survie dépendent de nombreux facteurs.
Le médecin considère certains aspects du cancer ainsi que des caractéristiques de la personne (comme son âge). Ce sont les facteurs pronostiques. Le médecin tient également compte de facteurs prédictifs, qui influencent la façon dont le cancer répond à un certain traitement ainsi que la probabilité que le cancer réapparaisse après le traitement.
On aborde souvent les facteurs pronostiques et les facteurs prédictifs ensemble. Ils jouent tous les deux un rôle dans l’établissement de votre pronostic et le choix de votre plan de traitement. Seul un médecin qui connaît bien vos antécédents médicaux, le type de cancer que vous avez, le stade du cancer, le sous-type moléculaire et d’autres caractéristiques de la maladie, les traitements choisis et la réponse au traitement peut examiner toutes ces données en même temps que les statistiques de survie pour arriver à établir un pronostic et les chances de survie.
Les éléments suivants sont des facteurs pronostiques ou prédictifs du cancer de l’utérus.
Sous-type moléculaire@(headingTag)>
Les sous-types moléculaires sont une classification donnée au carcinome de l’endomètre en fonction de la présence de certaines mutations génétiques.
Le carcinome de l’endomètre POLEmut engendre habituellement un meilleur pronostic.
Le carcinome de l’endomètre MMRd engendre un pronostic intermédiaire.
Le carcinome de l’endomètre p53abn est habituellement plus agressif et engendre un pronostic moins favorable.
Grade@(headingTag)>
Le grade est l’un des facteurs pronostiques les plus importants. Les tumeurs de grade 1 ou 2 engendrent un meilleur pronostic et sont moins susceptibles de réapparaître, ou récidiver, que les tumeurs de grade 3.
Invasion de l’espace lymphovasculaire@(headingTag)>
L’invasion de l’espace lymphovasculaire se produit lorsque des cellules du
cancer de l’utérus sont présentes dans le revêtement des vaisseaux sanguins ou
des vaisseaux du
Invasion myométriale@(headingTag)>
L’invasion myométriale désigne l’étendue de l’envahissement de la tumeur dans la couche intermédiaire de la paroi de l’utérus (appelée myomètre). Les médecins peuvent se fonder sur le degré d’invasion myométriale pour prévoir les chances de récidive (réapparition) du cancer et pour prévoir la survie. Plus la tumeur s’est développée en profondeur dans le myomètre, plus le pronostic est sombre.
Il existe un lien étroit entre l’invasion myométriale et le grade de la tumeur. Une tumeur de grade élevé risque davantage d’envahir le myomètre.
Stade@(headingTag)>
Les cancers de stade 1 engendrent les pronostics les plus favorables.
Un cancer avancé a un pronostic moins favorable parce qu’il s’est propagé hors de l’utérus jusqu’aux ganglions lymphatiques, au col de l’utérus ou aux structures dans le bassin et l’abdomen (aussi appelé maladie extra-utérine).
Type de tumeur@(headingTag)>
Le carcinome de l’endomètre engendre un pronostic plus favorable que le sarcome de l’utérus.
Certains types de carcinome et de sarcome engendrent un meilleur pronostic que
d’autres. Le carcinome endométrioïde, par exemple, engendre un pronostic plus
favorable que l’adénocarcinome séreux. De plus, le pronostic pour les sarcomes
du stroma de l'endomètre est moins favorable que pour les
Récepteurs hormonaux@(headingTag)>
La présence de récepteurs de progestérone sur les cellules cancéreuses peut être liée à un cancer moins agressif. Les cellules cancéreuses comportant des récepteurs de progestérone réagissent mieux à l’hormonothérapie et le pronostic du cancer est donc plus favorable.
Apprenez-en davantage sur l’ analyse du statut des récepteurs hormonaux.
Statut HER2@(headingTag)>
Le gène HER2 contrôle une protéine présente à la surface des cellules qui favorise leur croissance. Un cancer de l’utérus est HER2 positif quand les cellules cancéreuses fabriquent trop de copies (surexpression) du gène HER2.
Un cancer de l’utérus HER2 positif est plus agressif qu’un cancer de l’utérus HER2 négatif. Cela signifie qu'il est plus susceptible de se développer, de se propager et de réapparaître après le traitement.
Le cancer HER2 positif a de meilleures chances de répondre à un traitement qui comprend des médicaments ciblant la protéine HER2. Mais son pronostic est tout de même moins favorable que celui du cancer de l’utérus HER2 négatif.
Apprenez-en davantage sur l’ analyse du statut HER2.
Âge@(headingTag)>
Le cancer qui apparaît chez les personnes de 40 ans et moins a tendance à engendrer un meilleur pronostic que le cancer qui se manifeste chez les personnes de plus de 40 ans.
Chez les personnes plus âgées, le type de tumeur est souvent plus agressif et la maladie est souvent plus avancée, ce qui engendre un pronostic moins favorable.
Obésité@(headingTag)>
On a établi un lien entre l’obésité, en particulier quand la personne est aussi atteinte de diabète et d’hypertension, et un pronostic moins favorable.
Statistiques de survie pour le cancer de l’utérus
Votre source de confiance pour des informations fiables sur le cancer
Le soutien des lecteurs comme vous nous permet de continuer à fournir des informations de la plus haute qualité sur plus de 100 types de cancer.
Nous sommes là pour vous garantir un accès facile à des informations fiables sur le cancer, ainsi qu’aux millions de personnes qui visitent ce site Web chaque année. Mais nous ne pouvons pas y arriver seuls.
Chaque don nous permet d’offrir des informations fiables sur le cancer et finance des services de soutien empreints de compassion et des projets de recherche prometteurs. Faites un don dès maintenant, car chaque dollar compte. Nous vous remercions.