Pronostic et survie pour le cancer de l’œil
Le pronostic est l’acte par lequel le médecin évalue le mieux comment le cancer vous affectera et comment il répondra au traitement. La survie correspond au pourcentage de personnes atteintes d’une maladie qui vivent encore à un moment spécifique après avoir reçu leur diagnostic. Le pronostic et la survie dépendent de nombreux facteurs.
Le médecin considère certains aspects du cancer ainsi que des caractéristiques de la personne. Ce sont les facteurs pronostiques. Le médecin tient également compte de facteurs prédictifs, qui influencent la façon dont le cancer répond à un certain traitement ainsi que la probabilité que le cancer réapparaisse après le traitement.
On aborde souvent les facteurs pronostiques et les facteurs prédictifs ensemble. Ils jouent tous les deux un rôle dans l’établissement de votre pronostic et le choix de votre plan de traitement. Seul un médecin qui connaît bien vos antécédents médicaux, le stade du cancer que vous avez, son type et d’autres caractéristiques de la maladie, les traitements choisis et la réponse au traitement peut examiner toutes ces données en même temps que les statistiques de survie pour arriver à établir un pronostic et les chances de survie.
Les éléments suivants sont des facteurs pronostiques du cancer de l’œil.
Stade@(headingTag)>
Le stade est le plus important facteur pronostique du cancer de l’œil. Les personnes atteintes d’un cancer de l’œil diagnostiqué à un stade précoce ont un meilleur pronostic que celles dont le cancer est avancé.
Propagation du cancer@(headingTag)>
Les personnes atteintes d’un cancer de l’œil qui a envahi la région hors du globe oculaire (extension extraoculaire) ont un pronostic moins favorable que celles dont le cancer ne se trouve que dans le globe oculaire. Les personnes dont le cancer de l’œil s’est propagé à d’autres parties du corps (métastases à distance) ont également un pronostic plus sombre.
Caractéristiques de la tumeur@(headingTag)>
Les caractéristiques de la tumeur, dont la taille, l’épaisseur et les marges, sont des facteurs importants dans l’établissement du pronostic du mélanome de l’œil. Les personnes dont la tumeur est petite et mince ont habituellement un meilleur pronostic que celles dont la tumeur est grosse et épaisse. Les bords de la tumeur qui séparent les cellules cancéreuses du tissu non cancéreux sont appelés marges. Les cancers de l’œil dont les marges sont définies engendrent un meilleur pronostic que ceux dont les marges sont difficiles à déterminer (marges diffuses).
Emplacement du cancer@(headingTag)>
L’emplacement de la tumeur, soit où le cancer a pris naissance dans l’œil, est un facteur important pour établir le pronostic.
Mélanome de l’œil@(headingTag)>
Le mélanome qui prend naissance dans l’iris (type de mélanome uvéal) engendre généralement un meilleur pronostic que les mélanomes qui prennent naissance dans d’autres parties de l’œil.
Lymphome de l’œil@(headingTag)>
Un lymphome de l’œil qui prend naissance dans la conjonctive (type de lymphome annexiel orbitaire) engendre habituellement un meilleur pronostic qu’un lymphome qui prend naissance dans une autre partie de l’œil.
Type de cellule@(headingTag)>
Le type de cellule décrit l’apparence et le comportement des cellules du cancer de l’œil. Il y a trois types principaux de cellules dans le mélanome uvéal postérieur (type de mélanome de l’œil qui prend naissance dans la choroïde ou le corps ciliaire) :
- cellules fusiformes (type A ou B), qui sont longues et minces;
- cellules épithélioïdes, qui sont rondes;
- cellules intermédiaires, qui ressemblent aux cellules épithélioïdes mais qui sont plus petites.
Dans certains cancers, on observe un seul type de cellule tandis que d’autres présentent un mélange de ces différents types. Les personnes atteintes d’un mélanome de l’œil constitué de cellules fusiformes ont un pronostic plus favorable que celles dont le mélanome est fait de cellules épithélioïdes ou d’un mélange d’au moins deux types de cellules.
Changements génétiques@(headingTag)>
Votre équipe de soins fera des tests génétiques sur le tissu retiré lors de la
biopsie ou de la chirurgie pratiquée pour traiter le cancer de l’œil. Ces tests
permettent de détecter des changements dans les
Changements chromosomiques@(headingTag)>
Les mélanomes présentant n’importe lequel des changements chromosomiques suivants ont tendance à devenir plus gros et sont plus susceptibles de former des métastases. Leur pronostic est plus sombre que celui des mélanomes qui ne présentent pas ces changements :
- absence du chromosome 3 (monosomie 3);
- copie supplémentaire d’une partie du chromosome 8 (gain 8q);
- absence d’une partie du chromosome 6 (perte 6q);
- absence d’une partie du chromosome 8 (perte 8p);
- absence d’une partie du chromosome 1 (perte 1p).
Les personnes qui ont une copie supplémentaire d’une partie du chromosome 6 (gain 6p) ont souvent un meilleur pronostic.
Mutations génétiques@(headingTag)>
Le mélanome de l’œil dont le gène BAP1 présente une mutation (changement) engendre habituellement un pronostic plus sombre que le mélanome qui n’a pas cette mutation.
Les personnes présentant les mutations génétiques suivantes ont tendance à avoir un meilleur pronostic que celles qui ne les ont pas :
- sous-unité 1 du facteur d’épissage 3B (SF3B1);
- facteur de démarrage de la traduction eucaryote 1A lié au chromosome X (elF1AX).
Le profil d’expression génétique est une façon pour les médecins d’analyser de nombreux gènes à la fois afin de savoir lesquels sont actifs et lesquels ne le sont pas. On peut donc avoir recours au profil génétique pour classer le mélanome de l’œil dans l’un des deux groupes appelés classes, soit classe 1 et classe 2. Les personnes dont le mélanome est de classe 1 présentent moins de changements génétiques associés à un pronostic plus sombre. En général, leur pronostic est meilleur que celui des personnes atteintes d’un mélanome de classe 2.
Activité mitotique@(headingTag)>
L’activité mitotique décrit le nombre de divisions cellulaires (processus appelé mitose) qui se produisent à un moment donné. Plus le nombre de cellules qui se divisent est élevé, plus l’activité mitotique est grande. Les cancers dont l’activité mitotique est élevée ont tendance à se développer plus rapidement.
La fréquence des mitoses correspond au nombre de cellules qui sont en train de se diviser quand on les observe au microscope. Un cancer de l’œil dont la fréquence des mitoses est basse a une activité mitotique faible et engendre donc un meilleur pronostic qu’un cancer de l’œil dont la fréquence des mitoses est élevée.
Le
Ki-67
est un anticorps présent naturellement dans les cellules qui se divisent. On
peut s’en servir comme
Âge@(headingTag)>
Les personnes qui sont jeunes ont habituellement un meilleur pronostic que les personnes plus âgées.
Statistiques de survie pour le cancer de l’œil
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