Radiothérapie pour le cancer de la vulve

En radiothérapie, on a recours à des rayons ou à des particules de haute énergie pour détruire les cellules cancéreuses. On peut administrer une radiothérapie pour traiter le cancer de la vulve. Votre équipe de soins prendra en considération vos besoins personnels pour choisir le type de radiothérapie, la dose à administrer, la façon de le faire et l’horaire à suivre. Vous pourriez aussi recevoir d’autres traitements.

On associe souvent la radiothérapie à la chimiothérapie pour traiter le cancer de la vulve. C’est ce qu’on appelle une chimioradiothérapie. Les 2 traitements sont administrés pendant la même période.

On administre la radiothérapie pour différentes raisons. Vous pouvez recevoir une radiothérapie ou une chimioradiothérapie :

  • pour détruire les cellules cancéreuses qui restent après la chirurgie afin de réduire le risque de réapparition (récidive) du cancer (radiothérapie adjuvante);
  • avant la chirurgie, avec ou sans chimiothérapie, pour réduire la taille de la tumeur (radiothérapie néoadjuvante);
  • comme traitement principal des femmes qui ne peuvent pas avoir de chirurgie ou de chimiothérapie à cause de problèmes de santé;
  • pour soulager la douleur ou contrôler les symptômes d’un cancer de la vulve qui est avancé (radiothérapie palliative).

Radiothérapie externe

Lors de la radiothérapie externe, un appareil émet des radiations vers la tumeur et une partie du tissu qui l’entoure.

Pour un cancer de la vulve précoce qui ne s’est pas propagé aux ganglions lymphatiques de l’aine, on peut proposer une radiothérapie après la chirurgie si le tissu enlevé avec la tumeur (marge chirurgicale) mesurait moins de 8 mm de largeur ou si la tumeur a envahi le tissu sous-jacent en profondeur.

Pour un cancer de la vulve avancé qui s’est propagé au bassin et à d’autres organes, on peut proposer une radiothérapie avant la chirurgie. On pourrait l’associer à une chimiothérapie. Le but est de réduire la taille de la tumeur afin de pratiquer une chirurgie moins étendue, permettant ainsi d’éviter une déformation et une perte de fonction de la vulve.

Effets secondaires

Peu importe le traitement du cancer de la vulve, il est possible que des effets secondaires se produisent, mais chaque femme les ressent différemment. Certaines en ont beaucoup alors que d’autres en éprouvent peu ou pas du tout.

Lors des séances de radiothérapie, l’équipe de soins protège le plus possible les cellules saines qui se trouvent dans la zone de traitement. Mais il est possible que les cellules saines soient endommagées et qu’elles provoquent ainsi des effets secondaires. Si des effets secondaires se manifestent, ils peuvent le faire n’importe quand pendant la radiothérapie, tout de suite après ou quelques jours, voire quelques semaines plus tard. Il arrive que des effets secondaires apparaissent des mois ou des années à la suite de la radiothérapie (effets tardifs). La plupart disparaissent d’eux-mêmes ou peuvent être traités, mais certains risquent de durer longtemps ou d’être permanents.

Les effets secondaires de la radiothérapie dépendent surtout de la taille de la région traitée, de la région ou des organes spécifiques traités, de la dose totale, de l’administration d’une chimiothérapie et du mode d’administration. Ils peuvent être plus intenses quand on associe la radiothérapie à la chimiothérapie (chimioradiothérapie). Voici certains effets secondaires courants de la radiothérapie pour le cancer de la vulve :

Avisez votre équipe de soins si vous éprouvez ces effets secondaires ou d’autres que vous croyez liés à la radiothérapie. Plus vite vous mentionnez un problème, plus rapidement on pourra vous dire comment aider à le soulager.

Questions à poser sur la radiothérapie

Apprenez-en davantage sur la radiothérapie et les effets secondaires de la radiothérapie. Afin de prendre les bonnes décisions pour vous, posez des questions sur la radiothérapie à votre équipe de soins.

Révision par les experts et références

  • American Cancer Society. Vulvar Cancer. 2014. https://www.cancer.org/cancer/vulvar-cancer.html.
  • Klopp AH, Eifel PJ, Berek JS, Konstantinopoulos PA. Cancer of the cervix, vagina and vulva. DeVita VT Jr, Lawrence TS, Rosenberg SA. Cancer: Principles and Practice of Oncology. 10th ed. Philadelphia: Wolters Kluwer Health/Lippincott Williams & Wilkins; 2015: 72:1013-1047.
  • Levine DA, Dizon DS, Yashar CM, Barakat RR, Berchuch A, Markman M, Randall ME. Handbook for Principles and Practice of Gynecologic Oncology. 2nd ed. Philadelphia, PA: Wolters Kluwer; 2015.

Votre source de confiance pour des informations fiables sur le cancer

En faisant un don de 5 $, les lecteurs comme vous nous permettent de continuer à fournir des informations de la plus haute qualité sur plus de 100 types de cancer.

Nous sommes là pour vous garantir un accès facile à des informations fiables sur le cancer, ainsi qu’aux millions de personnes qui visitent ce site Web chaque année. Mais nous ne pouvons pas y arriver seuls.

Si chacune des personnes qui lisent ces lignes donnait ne serait-ce que 5 $, nous pourrions atteindre notre objectif du mois en matière de financement des informations fiables sur le cancer, de services de soutien empreint de compassion et de projets de recherche prometteurs. Faites un don dès maintenant, car chaque dollar compte. Nous vous remercions.

Non-responsabilité médicale

L'information fournie par la Société canadienne du cancer ne saurait remplacer le lien qui vous unit à votre médecin. Nos renseignements sont d’ordre général; avant de prendre toute décision de nature médicale ou si vous avez des questions concernant votre état de santé personnel, assurez-vous de parler à un professionnel de la santé qualifié.

Nous faisons le maximum pour que les renseignements que nous diffusons soient toujours exacts et fiables, mais nous ne pouvons garantir leur exhaustivité, pas plus que l’absence totale d’erreur.

La Société canadienne du cancer n’assume aucune responsabilité quant à la qualité des renseignements ou des services offerts par d'autres organismes mentionnés sur cancer.ca, pas plus qu’elle ne cautionne un service, un produit, un traitement ou une thérapie en particulier. 


1-888-939-3333 | cancer.ca | © 2025 Canadian Cancer Society