Troubles cognitifs

Dernière révision médicale :

La fonction cognitive correspond à vos aptitudes à la réflexion. Elle comprend la communication, le raisonnement, la perception, le jugement, l’apprentissage, l’attention, la mémoire, l’organisation et la résolution de problèmes.

Le cancer ou son traitement, comme la radiothérapie et la chimiothérapie, peut affecter la fonction cognitive. Les troubles de la fonction cognitive peuvent être appelés déficience cognitive ou « brouillard cérébral » liés au cancer. On parle souvent de « chimiocerveau » ou de « brouillard de la chimio » pour désigner les troubles de l’attention et de la mémoire après l’administration d’une chimiothérapie.

Les troubles cognitifs peuvent avoir des répercussions sur votre bien-être émotionnel ainsi que votre qualité de vie globale. Vous pourriez avoir de la difficulté à l’école, au travail ou dans vos activités quotidiennes. Les troubles cognitifs peuvent également nuire à votre capacité de comprendre ou de prendre des décisions. Vous pourriez avoir besoin de l’assistance d’autres personnes pour effectuer des tâches que vous pouviez faire sans aide auparavant.

Comme le cerveau des enfants est encore en train de se développer, le risque de troubles cognitifs après un traitement du cancer est plus grand chez les enfants que les adultes. Les troubles cognitifs peuvent affecter le développement de l’enfant de bien des manières et entraîner des troubles d’apprentissage, comme des problèmes liés à l’écriture et aux mathématiques.

Il est possible que des troubles cognitifs apparaissent pendant le traitement du cancer ou tout de suite après. Ils peuvent aussi se manifester des années plus tard.

Causes

Les personnes atteintes de cancer peuvent avoir des troubles cognitifs pour bien des raisons. Ces troubles peuvent avoir plus d’une cause.

Cancer

Votre cerveau contrôle vos pensées, vos émotions et vos actions. Une tumeur au cerveau ou un autre cancer qui s’est propagé ( métastases) au cerveau peut causer des troubles cognitifs, dont des troubles de l’attention et une perte de mémoire. La gravité de ces troubles dépend de l’âge de la personne au moment du diagnostic, ainsi que de l’emplacement de la tumeur dans le cerveau, de la vitesse à laquelle elle croît et de sa taille globale. Les tumeurs au cerveau peuvent aussi provoquer des crises d’épilepsie et l’ hydrocéphalie, sources possibles de troubles cognitifs.

D’autres types de cancer, tels que les tumeurs autour d’un œil ou d’une oreille, la leucémie lymphoblastique aiguë et le lymphome non hodgkinien (LNH), peuvent également causer des troubles cognitifs.

Traitement du cancer

Le type de traitement du cancer et sa durée ainsi que la dose administrée peuvent affecter la fonction cognitive. Certains traitements du cancer sont plus susceptibles de causer des troubles cognitifs chez les enfants, comme la radiothérapie à la tête, au cou ou à la colonne vertébrale, et la chimiothérapie administrée dans la colonne vertébrale ou le cerveau. L’équipe de soins établira un plan de traitement qui protège le plus possible leur fonction cognitive.

Une radiothérapie à la tête et au cou ou au corps entier (irradiation corporelle totale ou ICT) peut endommager les cellules du cerveau ou rendre leur formation plus lente que la normale. Une forte dose de radiation, la radiothérapie à un jeune âge, la radiothérapie d’une grande région du cerveau ou l’administration d’une chimiothérapie en même temps qu’une radiothérapie (chimioradiothérapie) font augmenter le risque de troubles cognitifs. Les troubles cognitifs apparaissent habituellement 1 ou 2 ans après la radiothérapie à la tête ou plus tard. Apprenez-en davantage sur la radiothérapie.

La chimiothérapie peut causer des troubles de l’attention, de la mémoire ou de la résolution de problèmes. De fortes doses de chimiothérapie de même que l’administration d’une chimiothérapie sur une longue période risquent davantage de causer des troubles cognitifs. La façon d’administrer les agents chimiothérapeutiques peut aussi avoir une influence sur le risque de troubles cognitifs. Par exemple, l’administration de médicaments directement dans le liquide céphalorachidien (LCR) entourant la moelle épinière (chimiothérapie intrathécale) est plus susceptible d’entraîner des troubles cognitifs que l’administration de médicaments dans une veine (chimiothérapie intraveineuse). Certains agents chimiothérapeutiques peuvent également provoquer une perte auditive et aggraver les troubles cognitifs. Apprenez-en davantage sur la chimiothérapie.

Une chirurgie au cerveau pratiquée pour faire une biopsie ou pour enlever une tumeur est effectuée aussi soigneusement que possible. Elle risque toutefois d’endommager accidentellement des régions du cerveau et de causer des troubles cognitifs. D’autre part, il arrive parfois que la fonction cognitive s’améliore une fois une tumeur enlevée.

L’ hormonothérapie contrôle la croissance des cellules cancéreuses en modifiant les taux de certaines hormones dans le corps. Elle permet de traiter les cancers qui ont besoin d’hormones pour se développer, comme les cancers du sein et de la prostate. Cependant, le fait de diminuer la production de certaines hormones peut affecter la pensée. Par exemple, l’œstrogène protège les cellules nerveuses et la fonction cognitive. Une baisse des taux d’œstrogène dans le corps peut donc entraîner des troubles cognitifs. Apprenez-en davantage sur l’ hormonothérapie.

L’ immunothérapie stimule le système immunitaire ou l’aide à trouver et à détruire les cellules cancéreuses. Certains types d’immunothérapie, dont les inhibiteurs de point de contrôle, peuvent causer une inflammation du cerveau et affecter la fonction cognitive. Apprenez-en davantage sur l’ immunothérapie.

Discutez avec votre équipe de soins pour en apprendre davantage à propos des conséquences possibles des traitements du cancer sur la fonction cognitive.

Médicaments

Les médicaments qui servent à traiter le cancer ou à gérer ses effets secondaires causent parfois des troubles de la fonction cognitive.

Voici des médicaments souvent employés qui peuvent entraîner des troubles cognitifs :

  • médicaments administrés pour inhiber le système immunitaire (immunosuppresseurs);
  • corticostéroïdes;
  • analgésiques;
  • antidépresseurs;
  • médicaments pour le cœur;
  • médicaments pour aider à dormir.

Autres problèmes et facteurs de santé

D’autres problèmes et facteurs de santé peuvent causer des troubles cognitifs, dont ceux-ci :

  • infections, en particulier au cerveau et à la moelle épinière;
  • taux anormalement élevés de certaines protéines dans le sang;
  • diabète;
  • pression artérielle élevée;
  • carence en vitamines et en minéraux comme le fer, la vitamine B et l’acide folique;
  • insuffisance d’eau dans le corps (déshydratation);
  • changements hormonaux causés par la ménopause;
  • consommation d’alcool ou d’autres substances qui peuvent affecter la pensée et la coordination;
  • âge avancé.

Symptômes

Les troubles cognitifs peuvent être légers et s’atténuer ou disparaître quelques jours ou quelques mois après le traitement. Certains troubles cognitifs graves peuvent être permanents ou prendre beaucoup de temps à s’améliorer. Parfois, ils deviennent plus sérieux avec le temps.

Les troubles cognitifs sont différents d’une personne à l’autre. Les difficultés éprouvées touchent plusieurs aspects :

  • aptitudes langagières, dont s’exprimer avec des mots, se rappeler des mots ou nommer des objets, comprendre les mots ou les conversations, lire et écrire;
  • mathématiques;
  • mémoire, dont de la difficulté à se rappeler des noms, des dates et des rendez-vous;
  • apprentissage de nouvelles choses;
  • exécution de différentes tâches en même temps (multitâche) ou passage d’une tâche à l’autre;
  • concentration ou organisation des idées;
  • jugement et raisonnement;
  • motricité fine comme pour boutonner ses vêtements ou se servir d’un couteau et d’une fourchette;
  • vivacité d’esprit.

Les troubles cognitifs peuvent provoquer des modifications du comportement ou des émotions, par exemple :

  • désorientation;
  • confusion;
  • sautes d’humeur;
  • colère ou pleurs inopportuns;
  • comportement irrationnel.

Les enfants qui ont des troubles cognitifs peuvent avoir un retard du développement social, affectif et comportemental. Ils peuvent aussi avoir des troubles d’apprentissage. Certains enfants atteints de cancer peuvent avoir de la difficulté à parler ou à s’exprimer. Apprenez-en davantage au sujet des troubles de la parole et du langage chez les enfants.

Avisez votre médecin ou votre équipe de soins des symptômes que vous éprouvez. Plus tôt vous signalez un symptôme, plus rapidement on pourra vous dire comment le gérer.

Diagnostic

Les premiers signes des troubles cognitifs sont parfois subtils et on peut passer facilement à côté. Certains des changements qui accompagnent les troubles cognitifs peuvent aussi être confondus avec la dépression ou la fatigue ou être aggravés par ces états.

Les membres de la famille sont souvent les premières personnes à observer un changement de la fonction cognitive ou de la personnalité de leur proche. Vous pouvez demander à des membres de votre famille ou à des proches aidants de noter les changements qui affectent votre pensée, votre communication et votre mémoire. Si vous ou quelqu’un d’autre observez que votre fonction cognitive change, parlez-en à votre médecin. Celui-ci peut faire une simple évaluation ou vous diriger vers un spécialiste qui vous évaluera plus en profondeur.

Pour évaluer votre fonction cognitive, votre médecin peut :

  • vous faire un examen physique;
  • vous parler des changements cognitifs que vous avez observés;
  • vous faire passer des tests cognitifs afin d’évaluer votre reconnaissance de votre environnement, votre jugement et votre raisonnement, vos aptitudes langagières et mathématiques ainsi que votre mémoire.

Votre médecin peut vous prescrire une TDM ou une IRM de la tête pour vérifier la présence de tumeurs, de dommages cérébraux causés par une radiothérapie ou de changements dans le cerveau. Si on vous dirige vers un psychologue, vous pourriez passer une évaluation neuropsychologique qui permettra d’examiner votre fonction cognitive de plus près.

Les enfants qui risquent d’éprouver des troubles cognitifs et d’apprentissage pourraient être dirigés vers un psychologue pour enfants pour passer des examens spéciaux. On pourra alors évaluer leurs aptitudes scolaires, leur capacité à traiter l’information et la manière dont ils l’organisent. L’évaluation peut vous aider à comprendre comment votre enfant pense et se comporte. Dans le cadre de son suivi à long terme, votre enfant pourrait passer à nouveau ces examens.

Apprenez-en davantage sur les tests et interventions qui servent à diagnostiquer les troubles cognitifs, dont l’examen physique, la TDM et l’IRM.

Gestion des troubles cognitifs

Les troubles cognitifs causés par le cancer ou son traitement peuvent disparaître une fois ce dernier terminé. Mais ils peuvent parfois durer longtemps ou devenir permanents. Les solutions suivantes pourraient vous permettre de mieux gérer les troubles cognitifs.

Voici des médicaments qui peuvent aider en cas de troubles cognitifs :

  • stimulants pour améliorer la concentration et la mémoire;
  • antidépresseurs, si les troubles cognitifs sont causés ou aggravés par la dépression;
  • médicaments pour le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH);
  • antibiotiques ou autres médicaments employés pour traiter des états qui peuvent entraîner des troubles cognitifs, comme l’anémie ou une infection.

L’entraînement cérébral et la rééducation cognitive peuvent améliorer vos aptitudes cognitives et vous aider à faire face aux troubles cognitifs. La rééducation cognitive enseigne à nouveau les capacités de réflexion et de raisonnement ou aide à améliorer la mémoire. Il est possible que ces aptitudes ne reviennent pas comme avant le cancer ou son traitement, mais la rééducation cognitive peut aider à améliorer votre confiance et votre qualité de vie.

L’ergothérapie et la rééducation professionnelle peuvent faciliter vos tâches quotidiennes et améliorer vos compétences professionnelles.

L’orthophonie, la thérapie comportementale et l’entraînement aux habiletés sociales peuvent être utiles pour les enfants qui éprouvent des troubles cognitifs et des troubles d’apprentissage connexes.

Le counseling et le soutien offerts pendant la rééducation cognitive peuvent vous aider à mesure que vos besoins évoluent. Un thérapeute peut vous offrir du soutien, tout comme à votre famille.

Gestion des troubles d’apprentissage

Les troubles cognitifs peuvent affecter la capacité d’apprentissage des enfants. Certains enfants peuvent éprouver des troubles d’apprentissage après le traitement du cancer ( effet tardif) .

Les enfants qui éprouvent des troubles d’apprentissage peuvent avoir des problèmes liés à :

  • l’écriture, comme des difficultés à écrire soigneusement, rapidement ou avec précision;
  • l’orthographe;
  • la compréhension des concepts mathématiques;
  • la vigilance et la concentration;
  • l’achèvement des tâches à temps;
  • l’achèvement des devoirs en plusieurs étapes;
  • la planification et l’organisation;
  • la résolution de problèmes;
  • la lecture et la compréhension;
  • l’acquisition d’un nouveau vocabulaire;
  • l’utilisation de calculatrices ou d’ordinateurs;
  • l’audition;
  • la fatigue (le fait de s’endormir en classe, par exemple).

Les absences de l’école, les longs séjours à l’hôpital et les effets secondaires des traitements du cancer peuvent également avoir une incidence sur la capacité d’apprentissage des enfants. Certaines de ces difficultés sont temporaires. D’autres peuvent être de longue durée ou permanentes.

Si votre enfant a des troubles d’apprentissage, vous pouvez obtenir de l’aide pour garantir qu’il reçoit du soutien à l’école. La communication des résultats de l’évaluation psychologique de votre enfant peut aider le personnel de l’école à répondre à ses besoins. Des discussions régulières avec son enseignant peuvent vous aider à comprendre comment votre enfant se débrouille à l’école et de quel soutien il pourrait avoir besoin. À mesure que votre enfant vieillit, encouragez-le à faire entendre sa voix afin d’obtenir ce dont il a besoin pour soutenir son apprentissage.

Voici quelques moyens que votre enfant peut prendre pour obtenir du soutien à l’école et gérer ses troubles d’apprentissage :

  • s’asseoir plus en avant de la classe;
  • demander d’avoir moins de travaux écrits en classe;
  • utiliser des manuels et des leçons enregistrés sous forme numérique;
  • utiliser un ordinateur pour prendre des notes au lieu d’écrire à la main;
  • utiliser une calculatrice pour les mathématiques;
  • demander plus de temps pour les examens ou passer un examen oral plutôt qu’écrit;
  • obtenir une aide en classe;
  • obtenir plus d’aide en mathématiques, en orthographe, en lecture, pour les capacités organisationnelles ou pour tout autre sujet qui pose problème;
  • avoir de l’aide ou plus de temps pour se rendre en classe;
  • prendre l’ascenseur pour aider à réduire sa fatigue;
  • avoir un deuxième exemplaire des manuels scolaires à la maison;
  • participer à des programmes scolaires spécialisés pour renforcer ses compétences en lecture et en mathématiques.

Le cancer et son traitement peuvent affecter les capacités d’apprentissage, mais habituellement pas la créativité de l’enfant. Il y a toujours plus d’une façon d’apprendre. En vous concentrant sur les forces de l’enfant et en lui apportant l’aide nécessaire dans les domaines d’apprentissage plus faibles, les enseignants de votre enfant et vous-même pouvez l’aider à progresser à l’école.

Stratégies d’adaptation

Vous pourriez réagir aux troubles cognitifs de diverses manières. Certaines personnes peuvent se sentir frustrées, embarrassées et sur la défensive parce qu’elles n’arrivent plus à réfléchir ou à se souvenir de choses comme avant. D’autres ne sont pas nécessairement conscientes de leurs troubles cognitifs, ce qui peut entraîner des sentiments de frustration et d’impuissance chez les proches aidants.

Chaque personne fait face différemment aux troubles cognitifs. Les stratégies suivantes pourraient vous y aider.

Utilisez différents outils pour aider votre mémoire

Notez vos symptômes. Cela pourrait vous aider à déterminer à quels moments vous manquez davantage d’attention. Vos notes pourraient aussi révéler si votre mémoire est moins bonne à cause de la fatigue ou de la faim ou bien dans d’autres circonstances. En sachant à quels moments il vous est plus facile ou plus difficile de réfléchir, vous pourrez planifier votre journée de manière à accomplir les tâches plus exigeantes lorsque vous vous sentez le mieux.

Utilisez un calendrier papier ou électronique ou un agenda quotidien pour inscrire vos rendez-vous, vos activités et les dates importantes et aussi pour prendre des notes. Vous pouvez également programmer des sonneries en guise de rappel sur votre téléphone intelligent ou votre tablette. Gardez le calendrier ou l’agenda avec vous afin de savoir quelles tâches vous avez à faire et de pouvoir les reporter au besoin. Il peut être plus facile de vous en tenir à une seule tâche à la fois.

Prenez l’habitude de consulter votre horaire le matin, le midi, puis le soir pour garder vos tâches à l’esprit.

Prenez soin de vous

L’activité physique, comme la marche, la natation et le jardinage, peut vous aider à garder un esprit vif. Il est également important de vous reposer beaucoup et d’essayer d’atténuer votre stress. Le yoga et la méditation peuvent vous aider à vous détendre et à avoir les idées plus claires.

Vous pouvez faire travailler votre cerveau en faisant des casse-têtes ou des mots croisés, en peignant, en jouant d’un instrument de musique ou en apprenant un nouveau passe-temps. Jouer avec les mots, comme trouver des rimes, peut aussi vous aider à vous souvenir de certaines choses.

Demandez de l’aide

Dites à votre famille et à vos amis comment vous vous sentez et comment vos troubles cognitifs vous affectent. Ils pourront mieux vous soutenir s’ils comprennent ce que vous vivez. Ils pourraient aussi vous proposer des façons de vous aider.

Demandez à votre employeur si vous pouvez avoir du soutien au travail, par exemple pour gérer votre charge de travail ou respecter les échéances.

Suivi

Toutes les personnes qui ont été traitées pour un cancer doivent avoir un suivi régulier. L’équipe de soins élabore un plan de suivi qui se base sur le type de cancer, la façon dont il a été traité et vos besoins.

Assurez-vous d’informer votre médecin de tous les traitements que vous avez reçus. Si vous risquez d’éprouver des troubles cognitifs, votre médecin vous posera des questions sur vos symptômes et votre capacité d’adaptation. Vous pourriez passer un examen physique et des tests cognitifs.

Posez des questions à votre équipe de soins lors de vos rendez-vous. Vous pouvez aussi amener une personne proche qui prendra des notes afin que vous puissiez revoir ce qui a été dit lors du rendez-vous.

Révision par les experts et références

  • Julie Bennett, MD, FRCPC
  • American Society of Clinical Oncology (ASCO). Cancer.net: Attention, Thinking, and Memory Problems. 2019.
  • American Cancer Society. Changes in Memory, Thinking, and Focus (Chemo Brain). 2024. https://www.cancer.org/.
  • American Cancer Society. Returning to School After Cancer Treatment. 2023. https://www.cancer.org/.
  • Ahles TA, Root JC. Cognitive effects of cancer and cancer treatments. Annual Review of Clinical Psychology. 2018: 14:425–451.
  • Camp-Sorrell D. Chemotherapy toxicities and management. Yarbro CH, Wujcik D, Gobel B (eds.). Cancer Nursing: Principles and Practice. 8th ed. Burlington, MA: Jone & Bartlett Learning; 2018: Kindle version, chapter 16, https://read.amazon.ca/?asin=B01M6ZZEWT&ref_=kwl_kr_iv_rec_1.
  • CureSearch. Educational Issues After Childhood Cancer. https://curesearch.org/. April 10, 2024.
  • CureSearch. Learning Problems During or After Treatment. https://curesearch.org/. April 10, 2024.
  • Fitch MI. Living with cognitive changes following completion of cancer treatment. Canadian Oncology Nursing Journal. 2020: 30(2):153–156.
  • Joly F, Castel H, T Laure, L Marie, V Janette. Potential effect of immunotherapy agents on cognitive function in cancer patients. Journal of the National Cancer Institute. 2020: 112(2):123-127.
  • Kim MM, Gabel NM, Noll KR, Compter A, Schagen SB, Wefel JS. Neurocognitive effects. DeVita VT Jr, Lawrence TS, Rosenberg S. eds. DeVita Hellman and Rosenberg's Cancer: Principles and Practice of Oncology. 12th ed. Philadelphia, PA: Wolters Kluwer; 2023: Kindle version, chapter 97, https://read.amazon.ca/?asin=B0BG3DPT4Q&language=en-CA.
  • Országhová Z, Mego M, Chovanec M. Long-term cognitive dysfunction in cancer survivors. Frontiers in Molecular Biosciences. 2021: 8:770413.
  • PDQ® Supportive and Palliative Care Editorial Board. Cognitive Impairment in Adults With Cancer (PDQ®) – Health Professional Version. Bethesda, MD: National Cancer Institute; 2023. https://www.cancer.gov/.
  • Pendergrass JC, Targum SD, Harrison JE. Cognitive impairment associated with cancer: a brief review. Innovations in Clinical Neuroscience. 2018: 15(1-2):36-44.
  • Turnquist C, Harris BT, Harris CC. Radiation-induced brain injury: current concepts and therapeutic strategies targeting neuroinflammation. Neuro-Oncology Advances. 2020: 2(1):vdaa057.
  • Wu LM, Amidi A. Cognitive impairment following hormone therapy: current opinion of research in breast and prostate cancer patients. Current Opinion in Supportive and Palliative Care. 2017: 11(1):38–45.

Non-responsabilité médicale

L'information fournie par la Société canadienne du cancer ne saurait remplacer le lien qui vous unit à votre médecin. Nos renseignements sont d’ordre général; avant de prendre toute décision de nature médicale ou si vous avez des questions concernant votre état de santé personnel, assurez-vous de parler à un professionnel de la santé qualifié.

Nous faisons le maximum pour que les renseignements que nous diffusons soient toujours exacts et fiables, mais nous ne pouvons garantir leur exhaustivité, pas plus que l’absence totale d’erreur.

La Société canadienne du cancer n’assume aucune responsabilité quant à la qualité des renseignements ou des services offerts par d'autres organismes mentionnés sur cancer.ca, pas plus qu’elle ne cautionne un service, un produit, un traitement ou une thérapie en particulier. 


1-888-939-3333 | cancer.ca | © 2024 Canadian Cancer Society