Nouvelle de recherche

Projets financés par la SCC qui ont révolutionné la pratique

Voici trois exemples de projets de recherche financés par la SCC qui ont changé la pratique courante au fil des 25 dernières années.

Amélioration de l’imagerie du sein

Certains cancers du sein sont difficiles à détecter par une mammographie seule, surtout chez les personnes porteuses de mutations du gène BRCA qui les exposent à un risque accru. Par le passé, la recommandation était souvent d’envisager une mastectomie préventive (ablation chirurgicale de tissus mammaires sains) parce que les premiers outils de dépistage n’étaient pas suffisamment fiables. La DreEllen Warner a étudié l’utilité d’ajouter des examens d’imagerie par résonance magnétique (IRM) au dépistage habituel. Elle a constaté qu’avec la mammographie jumelée à l’IRM, il est possible de détecter presque tous les cancers du sein de stade précoce chez les personnes porteuses de mutations du gène BRCA. Il existe ainsi une option sûre et efficace, qui réduit le besoin de mastectomies préventives pour les personnes présentant un risque plus élevé de cancer du sein.

Aujourd’hui, grâce à cette importante recherche, l’IRM fait partie intégrante du protocole standard de dépistage dans certaines régions pour les personnes à haut risque de cancer du sein.

Dre Ellen Warner
Dre Ellen Warner

Guider les décisions relatives au traitement du cancer du poumon

Quelque 32 000 personnes par année au Canada recevront un diagnostic de cancer du poumon. L’adénocarcinome est un type courant de cancer du poumon, mais les cas ne sont pas tous pareils. Il y a des adénocarcinomes qui évoluent lentement, et d’autres qui répondent mieux à certains traitements. Pour comprendre ces différences, la Dre Lesley Seymour et le Dr Ming-Sound Tsao ont examiné l’aspect des adénocarcinomes au microscope. Ils en ont recensé cinq sous-types distincts, ayant tous un comportement spécifique et leur propre réponse au traitement.

Ces sous-types aident maintenant les médecins à prédire comment un cancer du poumon se comportera chez une personne, et à choisir le traitement qui a le plus de chances de réussir.

Observation vigilante

Les cancers de la prostate ne nécessitent pas tous un traitement dans les plus brefs délais. Certains types évoluent très lentement, sans jamais causer de problèmes graves. Or, par le passé, même pour un cancer de la prostate à faible risque, un traitement immédiat comme une intervention chirurgicale ou une radiothérapie était souvent administré, et ses effets secondaires étaient potentiellement graves. Le Dr Laurence Klotz et son équipe ont étudié si les personnes ayant un cancer de la prostate à faible risque pouvaient sans danger choisir une surveillance active (bilans réguliers sans traitement à moins que le cancer évolue) au lieu d’être traitées.

Leurs résultats ont été impressionnants : les taux de survie à 10 ans et à 15 ans ont été de 98 % et de 94 %, respectivement. Ils montrent qu’une surveillance active est une option de rechange sûre à un traitement immédiat pour un cancer de la prostate à faible risque. Cette approche est aujourd’hui la norme de soins internationale, améliorant des vies partout dans le monde.

Financez la recherche de calibre mondial

Comme on estime que près de la moitié des personnes au pays recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vie, l’urgence de financement est à son comble. La recherche est la clé permettant de transformer l’avenir du cancer.

Si chaque personne lisant ces lignes se joignait à notre communauté de donateurs mensuels aujourd’hui, nous pourrions maintenir l’élan de la recherche novatrice visant à mieux détecter, diagnostiquer et traiter tous les types de cancer.

Faites un don dès maintenant, car chaque dollar compte. Merci d’avance!