Initiative SCC/IC-IRSC en prévention primaire du cancer
Phase 1 : Subventions Action SCC-IRSC pour la validation de principe en prévention primaire du cancer @(Model.HeadingTag)>
En partenariat avec:
Alberta Health
BC Cancer & BC Cancer Foundation
ActionCancer Manitoba
Société de recherche sur le cancer
Institut de la santé des Autochtones des IRSC
Société de leucémie et lymphome du Canada
Fondation du cancer du sein du Québec
Saskatchewan Health Research Foundation
Partenaires pour le lancement du programme
La Société canadienne du cancer (SCC), l’Institut du cancer des Instituts de recherche en santé du Canada (IC-IRSC), l’Institut de la santé des Autochtones (ISA) des Instituts de recherche en santé du Canada et leurs partenaires se sont engagés à verser environ 5 millions de dollars sur un an pour financer conjointement jusqu’à 25 subventions de validation de principe axées sur des interventions en prévention primaire du cancer.
Veuillez consulter la section « Description des partenaires » ci-dessous pour plus d’information, y compris les domaines d’intérêts précis.
Échéancier
Contexte @(Model.HeadingTag)>
À l’heure actuelle, on prévoit que près de la moitié des Canadiens recevront un diagnostic de cancer au cours de leur vie, et environ un sur quatre en mourra. Toutefois, les facteurs de risque, les stratégies de prévention, le dépistage, le diagnostic, les traitements et la survie ne sont pas équitablement répartis entre les populations. Par exemple, une étude de 2017 portant sur 15 types de cancers, réalisée sur une période de neuf ans dans une cohorte de deux millions de personnes représentative de la population, a révélé que les membres des Premières Nations présentaient des taux de survie à cinq ans inférieurs à ceux des Canadiens non autochtones pour 14 des 15 types de cancers les plus courants qui ne pouvaient être attribués au revenu ou à la ruralité. On observe des inégalités similaires au cours des diverses phases du cancer, de la prévention aux soins palliatifs et de fin de vie, parmi les communautés telles que les immigrants et les réfugiés, les Noirs, les Asiatiques, les Sud-Asiatiques et les musulmans. L’étude de la prévention du cancer au Canada nécessite donc des stratégies ciblées et adaptées aux nombreux groupes distincts qui, ensemble, composent la population canadienne.
Bien que certains facteurs de risque de cancer ne puissent être contrôlés (p. ex., la génétique, l’âge), de nombreuses données suggèrent maintenant qu’environ quatre cas de cancer sur dix pourraient être évités en modifiant le mode de vie et en mettant en œuvre une politique publique favorable à la santé adaptée à des populations particulières pour réduire l’exposition à des facteurs de risque connus, tels que : l’usage du tabac commercial et l’exposition à la fumée secondaire, l’exposition aux UV, une alimentation malsaine, une activité physique insuffisante, un excès de poids, la consommation d’alcool, le stress et les troubles du sommeil. Parmi les autres facteurs de risque connus figurent l’exposition dans l’environnement et le milieu de travail, certaines hormones, les interactions entre les gènes et l’environnement, les agents infectieux, les perturbations métaboliques et les déterminants sociaux de la santé. Nombre de ces facteurs de risque n’étant pas propres au cancer, certaines des interventions destinées à réduire le risque de cancer auront probablement aussi une incidence sur la prévention d’autres maladies et états chroniques.
De plus en plus de recherches, dont la plupart exploitent des idées et des technologies provenant d’autres domaines et disciplines, promettent à présent de révolutionner notre capacité à prévenir le cancer. Parmi ces technologies, on trouve de nouvelles façons d’intégrer l’IA et l’expertise en ingénierie dans le développement de biocapteurs et d’ordinateurs corporels « nouvelle ère », des interventions qui manipulent l’action de facteurs de risque chimique, métabolique et épigénétique, des interventions visant des marqueurs de substitution et des affections prémalignes, ainsi que des vaccins contre le cancer. La confluence de ces outils et technologies de plus en plus sophistiqués permet l’émergence d’un nouveau paradigme dans notre capacité à stopper le cancer; elle offre l’occasion de tester certains de ces nouveaux concepts dans des contextes réels qui reconnaissent et combattent les disparités et les inégalités en matière de cancer que l’on retrouve entre les divers groupes composant la population canadienne, et à l’intérieur de ceux-ci, afin de veiller à ce qu’« aucun Canadien ne soit laissé pour compte ».
Description du programme @(Model.HeadingTag)>
L’objectif à long terme de l’Initiative SCC/IC-IRSC en prévention primaire du cancer est de réduire le nombre de diagnostics de cancer en accélérant la mise en œuvre d’interventions novatrices visant à prévenir l’apparition de cellules cancéreuses et à mettre en pratique les connaissances et les données probantes dans le système de santé, les collectivités et les milieux de travail, ainsi que dans la vie quotidienne des Canadiens de toutes origines culturelles et ethniques, y compris les peuples autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), les immigrants et les réfugiés, et les populations toujours exclues. L’intention derrière cette Phase 1 : Subventions Action SCC/IRSC est d’inciter les Canadiens à passer à l’« action » pour éviter les facteurs de risque modifiables connus du cancer et encourager les communautés de chercheurs et d’utilisateurs finaux à passer à l’« action » pour exploiter les nouvelles idées, plateformes et technologies provenant de l’intérieur et de l’extérieur du domaine du cancer afin de tester des interventions audacieuses et novatrices qui pourraient prévenir le cancer.
La présente possibilité de financement n’a pas pour but de générer de nouvelles connaissances, sauf dans les domaines où une lacune a été constatée, mais plutôt d’utiliser les connaissances que nous possédons déjà et d’accélérer l’élaboration, la mise en œuvre et l’évaluation d’interventions originales qui font appel à de nouvelles technologies, ressources, perspectives et compétences pour prévenir le cancer chez toutes les personnes vivant au Canada. Cela se fera par l’entremise d’un véritable engagement des utilisateurs des connaissances et des praticiens compétents appelés à mettre en œuvre les interventions, y compris des partenaires individuels et communautaires tels que les communautés et organisations des Premières Nations, des Inuits, des Métis et des Autochtones vivant en milieu urbain, les communautés racialisées et les personnes qui ont une expérience concrète du cancer, et ce, pendant toute la durée du projet. Il sera important que les candidats démontrent clairement comment ils ont validé la nécessité ou la pertinence du projet auprès des communautés avec lesquelles ils prévoient de travailler.La Phase 1 donnera le coup d’envoi de cet effort en finançant des subventions de validation de principe, sur un an, afin de préparer le terrain pour une initiative plus vaste, la Phase 2, conçue pour mettre en œuvre des interventions prometteuses dans les milieux et les populations concernés partout au pays dans le but de parvenir à l’équité en matière de portée, d’accès et de durabilité.
L’objectif est de stimuler les collaborations multidisciplinaires et multisectorielles nécessaires pour tester la faisabilité d’interventions à petite échelle, en recourant à des concepts créatifs ayant un potentiel évolutif et/ou modifiable. La priorité est strictement accordée aux interventions en prévention primaire du cancer, c’est-à-dire qui visent à stopper le cancer avant qu’il ne se déclare. Les propositions relatives à la prévention secondaire/tertiaire ne seront pas prises en considération.
Fonds disponibles
Le financement sera accordé pour couvrir les coûts directs de la recherche, y compris les fournitures, les salaires, les coûts liés à la participation des communautés à la recherche, y compris les objets de cérémonie, tels que le tabac, le thé, la nourriture pour les fêtes et les cadeaux pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis, et l’équipement associé au travail proposé. Les demandes d’équipement ne peuvent pas dépasser 10 % du budget prévu. Les coûts indirects ne sont pas admissibles.
Il sera demandé aux équipes subventionnées de présenter leur travail lors d’un événement de réseautage de fin de subvention organisé par le Centre de soutien et de prévention du cancer de la SCC, et ses partenaires, dans le but de faire connaître les résultats du projet et de promouvoir la mobilisation des connaissances.
Description des partenaires @(Model.HeadingTag)>
À la Société canadienne du cancer, notre vision est de viser les meilleurs résultats au monde dans le domaine du cancer en matière de prévention, de traitement et de soutien. Avec le concours de nos bénévoles et de nos donateurs, nous améliorons et sauvons des vies en adoptant une approche globale dans notre lutte contre plus de 100 types de cancers. La SCC finance des projets de recherche, fournit des services aux personnes touchées par le cancer, intervient sur des enjeux importants liés au cancer, informe les gens et leur donne les moyens de faire des choix sains. S’appuyant sur une tradition d’innovation continue et de responsabilisation, la SCC adapte sa mission pour favoriser la mise en pratique de la recherche sur le cancer avec le lancement du Centre de soutien et de prévention du cancer (CSPC). La vision pour le CSPC est qu’il serve de carrefour national de recherche et d’innovation sur la prévention du cancer et la survie et accélère le passage de la recherche à l’action en plus d’encourager un changement progressif du système en vue, ultimement, d’améliorer les résultats concernant la santé de tous les Canadiens. Nous entendons concrétiser cette vision en finançant la recherche sur la prévention et la survie, en soutenant les chercheurs dans le transfert des connaissances (TC) et la diffusion des données probantes, en fournissant une infrastructure pour mettre à l’essai des produits et des services de prévention et de soutien fondés sur des données probantes, ainsi qu’en appuyant la commercialisation de nouveaux produits et services qui peuvent être utilisés par le système de santé pour améliorer les résultats pour la santé des Canadiens.
IC-IRSC
Le mandat de l'Institut du cancer (IC) des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) est d’appuyer la recherche visant à réduire l’incidence du cancer sur les personnes et les familles par des stratégies de prévention, du dépistage, du diagnostic, de traitements efficaces, de réseaux de soutien psychosocial et de soins palliatifs.
ISA-IRSC
L’Institut de la santé des Autochtones (ISA) favorise l’avancement d’un programme national de recherche en santé pour améliorer et promouvoir la santé des Premières Nations, des Inuits et des Métis du Canada, par la recherche, l’application des connaissances et le renforcement des capacités. L’Institut poursuit l’excellence en recherche en respectant les priorités de recherche communautaire et les connaissances, valeurs et cultures autochtones.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Tracey Prentice (tracey.prentice@cihr-irsc.gc.ca).