Risques de cancer neuroendocrinien
Il y a des choses qui peuvent affecter le risque, ou probabilité, d’avoir le cancer. Certains comportements, substances ou états peuvent faire augmenter ou diminuer le risque. La plupart des cancers sont attribuables à de nombreux risques. Mais le cancer apparaît parfois chez des personnes qui ne présentent aucun risque.
Le cancer neuroendocrinien est rare. Il peut se manifester à tout âge, mais il le fait le plus souvent chez les personnes qui sont d’âge moyen ou plus avancé.
Si vous avez un trouble génétique qui fait augmenter votre risque de cancer neuroendocrinien, vous pourriez devoir consulter votre médecin plus souvent. Discutez de votre risque avec votre médecin et demandez-lui si certains examens sont nécessaires pour vérifier la présence d’un cancer neuroendocrinien.
Il y a des choses qui pourraient accroître votre risque de cancer neuroendocrinien. Aucun de ces risques ne peut être changé. D’ici à ce qu’on en sache davantage sur ces risques, il n’y a pas de façon spécifique de réduire votre risque de cancer neuroendocrinien.
Les éléments qui suivent peuvent accroître votre risque de cancer neuroendocrinien :
Troubles génétiques@(headingTag)>
Un trouble génétique est une maladie causée par un changement (mutation) dans un ou plusieurs gènes. Avoir certains troubles génétiques accroît le risque de cancer neuroendocrinien.
La
néoplasie endocrinienne multiple (NEM)
est un trouble
Il existe différents types de NEM.
- La NEM 1 fait augmenter le risque de tumeurs aux glandes parathyroïdes, à l’hypophyse, aux glandes surrénales ainsi qu’au pancréas et aux ovaires.
- La NEM 2A et la NEM 2B font augmenter le risque de tumeurs à la thyroïde (dont le cancer médullaire de la thyroïde), aux glandes surrénales et aux glandes parathyroïdes.
- La NEM 4 fait augmenter le risque de tumeurs aux glandes parathyroïdes et à l’hypophyse.
Le syndrome de von Hippel-Lindau (VHL) est une affection héréditaire qui atteint les vaisseaux sanguins des yeux, du cerveau, de la moelle épinière, des glandes surrénales et d’autres parties du corps, de sorte qu’ils se développent anormalement.
Le syndrome de VHL accroît le risque de cancer du rein, de la glande surrénale, du cerveau et du pancréas.
La neurofibromatose de type 1 est un trouble héréditaire qui touche le système nerveux. Elle nuit à la formation et à la croissance des cellules nerveuses (neurones), est responsable de l’apparition de tumeurs sur les nerfs (neurofibromes) et peut provoquer d’autres anomalies dans les muscles, les os et la peau. Il arrive que des tumeurs cancéreuses appelées tumeurs malignes de la gaine des nerfs périphériques apparaissent le long des nerfs.
La neurofibromatose de type 1 fait augmenter le risque de cancer neuroendocrinien, de sarcome des tissus mous, de tumeurs au cerveau, de leucémie et de neuroblastome.
La sclérose tubéreuse est une affection héréditaire qui engendre la formation de tumeurs non cancéreuses dans le cerveau et la moelle épinière, la peau, les yeux, le cœur, les poumons et les reins. La sclérose tubéreuse fait augmenter le risque de cancer neuroendocrinien et de cancer du rein.
Antécédents familiaux de cancer@(headingTag)>
Avoir des antécédents familiaux de tout type de cancer, tout particulièrement si
la personne atteinte de cancer est votre
Des antécédents familiaux d’un type spécifique de cancer font également augmenter le risque de cancer neuroendocrinien dans des parties du corps bien précises. Par exemple, des antécédents familiaux de cancer du poumon font augmenter votre risque de cancer neuroendocrinien du poumon. Des antécédents familiaux de cancer colorectal ou de cancer du sein sont liés à l’apparition d’un cancer neuroendocrinien de l’intestin grêle.
Risques possibles@(headingTag)>
On a établi un certain lien entre les éléments qui suivent et une hausse du risque de cancer neuroendocrinien prenant naissance dans des parties bien précises du corps, mais on doit poursuivre les recherches pour affirmer qu’ils sont des risques :
- Le tabagisme peut accroître le risque de cancer neuroendocrinien dans l’estomac, l’intestin grêle, le pancréas ou les poumons (en particulier les tumeurs carcinoïdes atypiques).
- La gastrite atrophique chronique peut accroître le risque de cancer neuroendocrinien dans l’estomac.
- Le diabète, aussi appelé diabète sucré, peut accroître le risque de cancer neuroendocrinien dans le pancréas ou l’estomac.
Comprendre votre risque de cancer@(headingTag)>
Afin de prendre les bonnes décisions pour vous, posez des questions sur les risques à votre médecin. Sachez comment on peut prévenir le cancer et ce que vous pouvez faire pour réduire votre risque.
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