Améliorer le dépistage et la prévention du cancer pour les immigrants et les réfugiés @(Model.HeadingTag)>
David Busolo, Ph. D., a toujours été passionné par la recherche qui a un impact direct sur sa communauté. Le fait d'avoir grandi au Kenya et d'avoir travaillé avec des personnes atteintes de cancer au cours de sa formation de premier cycle l'a amené à s'intéresser au soutien des immigrants et des réfugiés dans le cadre de son travail lié au cancer. Au cours de ses études doctorales, il a étudié leurs expériences en matière d'accès aux soins de santé au Manitoba. Aujourd'hui professeur associé à l'Université du Nouveau-Brunswick, le chercheur a axé ses recherches sur l'amélioration des efforts de dépistage et de prévention du cancer pour ces groupes.
« En tant qu'immigrant au Canada, j'ai été confronté à de nombreux défis lors de mon arrivée, semblables à ceux auxquels sont confrontés certains des immigrants qui participent à mes études de recherche, déclare le chercheur. Issu d'une famille où mon père a eu un cancer de la prostate, je vis en sachant que le dépistage et la détection précoce du cancer constituent des facteurs essentiels de prévention de la plupart des cancers. C'est pourquoi je me passionne pour le travail avec les populations marginalisées, telles que les immigrants et les réfugiés, afin de trouver des moyens d'améliorer leur taux de dépistage du cancer. »
Les obstacles dans le système de la santé auxquels se heurtent les réfugiées arabophones @(Model.HeadingTag)>
Le cancer du sein est le cancer le plus répandu et la deuxième cause de décès par cancer chez les femmes au Canada. Heureusement, le taux de mortalité lié à cette maladie a diminué de 40 % depuis le début des années 1990. Cette diminution s'explique en partie par l'amélioration des traitements et la détection précoce grâce à des programmes organisés de dépistage par mammographie.
Cependant, les réfugiées arabophones au Canada se heurtent à des obstacles dans le système de santé, ce qui les empêche souvent d'obtenir des mammographies.
Grâce au financement de la Société canadienne du cancer, le chercheur David Busolo, Ph. D. et son équipe visent à améliorer l'accès au dépistage du cancer du sein pour les réfugiées arabophones du Nouveau-Brunswick. L'étude est le fruit d'une collaboration avec des réfugiées arabophones et des prestataires de services et de soins de santé afin de comprendre ces obstacles et d'élaborer des stratégies pour améliorer l'accès au dépistage.
« Nos recherches ont permis d'identifier plusieurs défis majeurs, notamment les différences culturelles, les barrières linguistiques et l'impact durable des traumatismes, qui ont tous une incidence négative sur leur volonté et leur capacité à se faire soigner, explique le chercheur. En outre, des options de transport inadéquates et des barrières émotionnelles, particulièrement la peur, exacerbent ces difficultés ».
Le financement pour la recherche de David Busolo pourrait contribuer à influencer les travaux futurs avec d'autres populations d'immigrants et de réfugiés.
La communauté d'immigrants et de réfugiés arabophones, l'équipe de recherche et moi-même sommes très reconnaissants envers tous les donateurs d'avoir appuyé notre recherche. Nous avons beaucoup de travail à faire, et votre soutien contribuera grandement à étendre les efforts de prévention du cancer au Nouveau-Brunswick. Nous savons que plusieurs choix s’offraient à vous pour faire un don, mais vous avez choisi la Société canadienne du cancer, et je vous en remercie.
L'avenir du dépistage du cancer du sein chez les immigrants et les réfugies @(Model.HeadingTag)>
Le chercheur David Busolo, Ph. D., et son équipe s'attendent à ce que l'accès de tous au dépistage par mammographie passe par la priorité donnée à l'engagement communautaire, à la sensibilité culturelle et aux soins tenant compte des traumatismes.
« J'envisage une formation continue des prestataires de soins de santé sur la sécurité culturelle et les pratiques tenant compte des traumatismes, l'amélioration des systèmes de soutien linguistique et l'intégration d'agents de santé communautaires issus de l'immigration et des réfugiés pour combler les lacunes linguistiques et culturelles », déclare le chercheur Busolo.
À l'avenir, j'espère voir un système de santé qui réexamine et réimagine ses stratégies pour impliquer les patients immigrés et réfugiés [...] Mon mantra est le suivant : “Il nous incombe d'améliorer la vie des personnes et des communautés dans lesquelles nous vivons, une vie à la fois.” Si je pouvais contribuer à sauver une vie, je sauverais une génération.