Dans un monde fondé sur les données, la chercheuse Sarah Quirk a vu une occasion d’améliorer le traitement du cancer simplement en changeant la façon de recueillir les données de santé. À l’heure actuelle, la plupart des informations sur les personnes atteintes de cancer qui sont collectées pendant et après les traitements de radiothérapie sont extraites manuellement. Le type de traitement, le calendrier d'administration et la dose administrée peuvent notamment être documentés assez facilement par le système de radiothérapie utilisé.
Or, les traitements de radiothérapie peuvent entraîner beaucoup d’effets secondaires, et en collectant manuellement ces détails pour ensuite établir des liens avec d’autres données cliniques, bien des informations utiles peuvent manquer pour déterminer l’efficacité du traitement ainsi que le nombre et la gravité des effets secondaires.
Sarah Quirk cherche à corriger cette situation pour les personnes faisant face au cancer.
Son équipe met au point un système visant à automatiser le recueil des données détaillées liées aux traitements de radiothérapie des personnes atteintes d’un cancer de la prostate. La première phase de ce projet – rendu possible grâce à votre soutien – portait sur un groupe de 1500 personnes atteintes de la maladie et traitées par radiothérapie.
Le résultat? Des dossiers plus complets contenant tous les détails du traitement ainsi que les effets secondaires et les résultats de ce dernier aideront à modéliser l’efficacité de ce protocole de traitement particulier.
Pour les personnes atteintes d’un cancer de la prostate, cela signifie que les protocoles de traitement les plus efficaces et entraînant le moins d’effets secondaires pourront être suivis, ce qui améliorera les résultats et la qualité de vie pendant le traitement.